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Mes études, mes amours, les applis…

Entre les études, les amis, un job étudiant prenant, il est parfois difficile quand on est célibataire de trouver l’amour.

Pourtant les étudiants rêvent haut et fort à une relation amoureuse durable et épanouissante.

Pour en savoir plus, nous avons décidé de retourner sur les bancs de l’école afin de recueillir les témoignages de deux étudiants. Ils ont évoqué sans langue de bois leurs attentes amoureuses et le rôle joué par les applis, facilitateurs de rencontre.

Ils nous ont aussi confié l’impact inattendu que l’épidémie de Covid a eu sur leur rapport à la rencontre.

Zoom sur un phénomène social.

L’amour et les études 

On a tendance à penser que les étudiants ne sont pas forcément à la recherche d’une relation amoureuse stable.

Pourtant de nombreux jeunes se passionnent d’un amour romantique qu’ils veulent constructif et durable.

Un sondage Ipsos consacré à la situation amoureuse des français et des françaises révèle que 74% des français sont amoureux et que 35% d’entre eux ont moins de 25 ans.*

Preuve que les relations pérennes séduisent une belle partie de la population jeune qui s’apprête à rentrer dans la vie active.

En effet, les études marquent une nouvelle étape baignée d’insouciance mais aussi grignotée par le stress de la vie estudiantine

Comme il est bon alors de s’évader dans les bras de l’être aimé et de se lover à en perdre pied.

Et puis avouons-le, avoir un partenaire quand on est étudiant, c’est un point d’équilibre entre le Yin et le Yang.

Aux côtés de l’heureux élu, on apprend à se projeter à deux, à sourire à un futur que l’on construit maintenant.

Et puis quand le moral est au plus bas, on peut se reposer sur son épaule et sur son regard qui nous relève en une seconde.

Seulement, pour arriver à valser à deux, il faut déjà commencer par trouver l’élu(e) de son cœur ?

Les applis, nouveaux Cupidon de l’amour

Rencontrer sa moitié, une mission parfois difficile quand on est étudiants.

Ugo, 19 ans, étudiant en Lettres à la Sorbonne Nouvelle, privilégie les applis de rencontre à la vie réelle. Il avoue y percevoir un gain de temps : « C’est beaucoup plus pratique d’utiliser une appli pour décrocher un date. Je n’ai pas besoin de sortir pour faire des rencontres, je me connecte d’où je suis et à n’importe quel moment de la journée. »

Quand il est célibataire, Ugo, ne le reste en général que quelques mois : « Sur un site de rencontre, tu peux rencontrer quelqu’un très facilement, cela peut même être déroutant, mais il m’arrive parfois d’avoir de belles surprises et d’échanger avec une fille que je n’aurais jamais rencontré dans mon cercle d’amis. »

En effet, un site de rencontre offre l’occasion de s’aventurer hors des sentiers battus pour s’ouvrir à de nouvelles découvertes.

Pour Pauline, 21 ans, étudiante en Economie à Paris-Dauphine, les applis sont clairement une opportunité de rencontrer des  célibataires selon des critères bien précis : « J’en avais assez de rencontrer des mecs avec lesquels je n’avais aucun point commun. Par exemple, j’adore les mangas et une appli me permet de rencontrer des hommes qui partagent les mêmes centres d’intérêts que moi, après je ne suis pas fermée à la nouveauté. »

Sensible à l’écrit, Pauline voit l’appli comme un gage de qualité : « j’ai envie d’être d’abord touchée par les mots d’un homme avant de le rencontrer. J’aime cette phase de séduction qui consiste à voir si la personne nous correspond vraiment et s’il écrit sans faute, alors là, je ne réponds plus de rien. »

Pauline et Ugo s’accordent sur le même point, aller sur une appli de rencontre est aussi naturel que d’aller sur les réseaux sociaux. Et Ugo d’ajouter « c’est générationnel, je pense, on vit une époque où on se connecte aux autres en quelques  secondes. »

Comment faire alors quand un virus redistribue les cartes de la séduction ?

Une épidémie qui joue les troubles fêtes 

L’épidémie de coronavirus a totalement chamboulé l’univers de la rencontre. En plein confinement, on pensait que les célibataires allaient déserter les applis de rencontre alors que contre toute attente, ils y ont vu une occasion de faire connaissance en douceur et en profondeur.

C’est ainsi que les applis ont appris à se réinventer. Se risquer à l’amour, oui, mais dans les règles de l’art.

Pour Pauline, il est moins risqué d’échanger en ligne que de trouver l’amour en soirée : « Personnellement, avec ce virus, il est hors de question de sortir en soirée ou en groupe pour me trouver un mec, je trouve cela plus sûr de prendre le temps de se connaître et de se rencontrer à deux. »

Même constat du côté d’Ugo qui rentre chez ses parents régulièrement le week-end et qui ne souhaite pas les mettre en danger : « Depuis peu, j’ai rencontré une fille qui me plaît énormément et franchement, sans une appli de rencontre, je serais resté célibataire. »

A l’heure de la distanciation sociale, la Covid fait tomber les masques des utilisateurs des applis de rencontre, qui se découvrent sous un nouveau jour.

Les étudiants et les applis de rencontre c’est une belle histoire qui s’écrit. Gain de temps pour certains, assurance de faire des rencontres ciblées et de qualité pour d’autres, les applis sont en phase avec notre époque connectée.

Même la Covid ne peut empêcher les cœurs de communiquer et de se trouver.

Eva Mané

Source :

*A deux, c’est mieux ? Sondage Ipsos paru en 2015

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