Le petit test du grand amour

Il y a beaucoup de façons de vivre son amour ; il n’y a qu’à regarder autour de nous pour s’en rendre compte, chaque couple crée ses règles. De fusionnel à platonique, de complice à passionnel… l’éventail est large, et ce n’est pas toujours facile de déceler si ce que l’on ressent pour l’autre est de l’ordre du crush éphémère ou de l’Amour avec la majuscule. Et si on passait le test ?

Les sensations physiques

L’amour n’est pas qu’un sentiment universel “mystique”. C’est palpable aussi. Et nos expressions ne trompent pas : entre les papillons dans le ventre, les petites suées ou les jambes qui flagellent, l’amour a tout d’une maladie… contagieuse. Si votre coeur palpite en voyant son prénom sur votre téléphone, si vos viscères se mettent la tête à l’envers à l’idée de le/la voir, si votre bas-ventre pulse jusqu’à la gorge… l’ALERTE stade 1 est lancée.

Les attentions

On se surprend à se lever plus tôt pour lui préparer un plateau avec son jus préféré, on achète du lait d’amande car il/elle ne boit que ça, on réserve des billets pour l’emmener voir l’humoriste dont il/elle raffole et au restaurant on commande la mousse au chocolat en dessert parce qu'on sait qu’il/elle n’assumera pas. Bref, on se plie en quatre pour lui faire plaisir, le/la surprendre. Petits cadeaux, surprises ou temps passé à lui concocter un petit programme sur-mesure, ce genre d’intérêt porté à l’autre est bel et bien le signe qu’il/elle commence à nous plaire un peu plus que le voisin de palier (quoique, le voisin peut aussi se révéler être sexy-sexy). ALERTE, stade 2.

Les envies

Aller au cinéma, tester un nouveau restaurant, se mettre à la plongée, découvrir un artiste... on veut tout faire, tout le temps, avec l’autre. Parce que le faire tout seul c’est bien, mais le faire avec lui/elle, c’est mieux. Sa présence est comme une cuillère de chantilly : pas vraiment utile pour déguster la gaufre, mais tellement indispensable pour en décupler le plaisir. ALERTE 2 et demi.

Les pensées

Quand on tombe sur un livre de son auteur préféré, quand on voit un manteau noir (parce qu’il/elle en porte un, mais OUI c’est SOUVENT du coup), nous voilà à penser à LUI/ELLE. Tout est prétexte à nous ramener à l’autre, car en fait il est toujours là, quelque part, installé confortablement dans le canapé de notre cerveau. ALERTE, stade 3.

Les choses qu’on n’avait jamais faites avant

“L’amour donne des ailes”, la banalité de cette expression porte pourtant l’essence même du sentiment amoureux. Nous voilà prêt/e à faire du parachute, à tenter le cours d’escalade le dimanche matin, même à préparer un wok de légumes là où une pizza commandée nous allait très bien. Porté par ce vent de légèreté, nouveauté, on se sent prêt à tout et le champ des possibles est aussi ouvert que notre coeur. L’ALERTE s’accélère.

Les gestes

S’endormir en le/la serrant comme une peluche dans ses bras, renifler l’odeur de sa peau ou de ses cheveux, lui caresser la main ou le visage, le/la réchauffer quand il/elle a froid, le/la masser après une longue journée… Autant de petits gestes simples et quotidiens, mais qui marquent une tendresse sincère et appuyée. ALERTE CANARD.

Le partage

On se met à avoir envie de tout lui raconter, de partager notre assiette de frites de patate douce, d’ouvrir nos draps et de lui faire de la place dans l’armoire pour qu’il/elle laisse des sous-vêtements de rechange “au cas où”. ALERTE ROUGE.

Les projets

“Et si on partait en road trip au Canada ?”, “On pourrait prendre un appartement tous les deux ?” Dès que l’on commence à penser à moyen ou long terme, c’est qu’on se projette. On se dit que dans six mois, dans un an, on sera toujours à ses côtés. Et c’est une preuve que l’on veut construire une histoire durable. ALERTE STADE MAXIMAL.

PS : merci à celui qui a embrasé mon coeur de m’avoir appris à distinguer l’amour allumé du crush passager. Petite étincelle est devenue flamme fatale ; tu as brûlé mes ailes.

Anne Guitteny