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Coeur sous carapace : La théorie du bigorneau

Un port de tête altier, une colonne vertébrale détendue et dressée, une mâchoire dessinée et un menton optimiste. Ou à l’inverse, une attitude réservée, une distance posée, il n’en faut pas plus pour identifier un mec ou une meuf hautaine.

Soyons très clairs, le corps de ces personnes fonctionne car un muscle y fait circuler le sang.  Breaking news : elles ont un cœur !

D’ailleurs, cela vous concerne peut-être ? Peut-être vous sentez vous prisonniers d’une image qui n’est pas la vôtre, d’une impression fausse que vous laissez aux gens. Alors que grossièrement, vous péchez par excès de discrétion ou au contraire vous vous tenez trop droit…  

Nos tempéraments sont tous différents, c’est ce qui fait le charme de nos échanges et la richesse  des interactions humaines. Chacun d’entre nous est plus ou moins expressif et se place différemment sur le continuum de l’extraversion. Ce continuum n’est pas une échelle de valeurs qui irait de « pas bien » à « trop bien ». Il n’y a, heureusement, pas de consensus ou de bonnes pratiques.

L’important est de trouver un équilibre personnel pour trouver sa place en société, auprès des personnes que l’on aime… Cet équilibre n’a pas pour vocation d’être parfait. C’est celui-ci qui  nous fait nous sentir bien, nous met en confiance et nous permet d’aller à la découverte de l’autre, ou tout simplement, là où on le souhaite.

Oui, dans cet article nous traitons de ces profils « durs » aux apparences rugueuses, parfois un peu sombres qui dissimulent des gens… délicieux.  

Nous les nommerons, les bigorneaux.  

Derrière une enveloppe que beaucoup trouvent rogue : des trésors de qualités et des ressources inespérées.

Sur un plateau de fruits de mer, certains préfèreront le bulot, pour son allure plus accessible, son aspect plus généreux, plus expansif, plus rond, plus gras… D'autres, différemment initiés, savoureront la chair goûteuse et raffinée du bigorneau.

Tip/astuce « plaisir et nutrition » non vegan : ces coquillages sont riches en nutriments et faibles en calories !

Il est bon de savoir gratter derrière l’exosquelette des gens…

À tous les bigorneaux  

« Tu as l’air froid.e ! », « Tu sembles inaccessible ! », « Tu poses une distance entre toi et les  autres. », « J’ai failli ne jamais venir te parler. » etc.

Combien de fois avez-vous entendu et supporté ces remarques ?

Et surtout, à côté de combien de rencontres et d’échanges êtes vous passé.e.s ?

Vous avez eu envie de crier à l’injustice mais vous reconnaissez, avec beaucoup d’honnêteté, que: « Ces grandes lunettes de soleil noires et ce visage haut en permanence, me donnent un air inabordable et snob », « Ce recul que je prends systématiquement en société, laisse penser que je suis désintéressé.e du groupe, pas chaud.e pour l’interaction », « Mon non verbal semble dire « Ta g***** ! » ».

Nous ne pensons pas qu’il vous faille changer - si vous êtes dans votre zone d’équilibre relatif -  mais que c’est aux curieux de vous comprendre et de vous apprendre.

Nous savons aussi que vous avez plein de ressources mais… voici quelques clés, à partager, pour permettre aux plus téméraires de dénouer rapidement les mailles de votre personnalité.

I. Le bigorneau est difficile à attraper car il a peur de se faire dévorer, CQFD.  

Et… on le comprend ! Après une vilaine expérience ou par anticipation, les plus sensibles vont se construire une carapace, une coquille pour amortir ou carrément prévenir les chocs.

Cœurs végans s’abstenir ! De la même façon, si l’on met du vinaigre à l’échalote sur une huître vivante, elle se rétracte… C’est un comportement mécanique, logique et sain que tout le monde comprend.

Attention apport sémantique subtil…

II. Le bigorneau ne se cache pas, il se fait discret.  

Deux hypothèses, deux explications diamétralement opposées :

- Suffisamment sûr de lui, le bigorneau-1 ne ressent pas le besoin d’être en permanence rassuré par l’autre. Naturellement, il ne force pas la rencontre bien qu’il l’apprécie.

- Le second profil, à l’inverse, moins confiant, n’aime pas attirer l’attention sur lui.  Le bigorneau-2, afin de repousser l’éventualité d’être mis en difficulté, s’expose le moins possible. Il se protège.

- Dans le premier cas, nous avons à faire à quelqu’un de posé, sûr de lui qui n’en fait pas des caisses. C’est agréable et rafraîchissant, non ?

- Dans la seconde hypothèse, nous avons en face de nous, quelqu’un de timide et humble, qui mérite beaucoup de douceur et d’attention. C’est absolument mignon !

Pour conclure avec panache mais sans vouloir parodier Galienni... : L’apparence est la coquille de la personnalité.

LBC - ines a

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