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22H13 - T’échanger comme il me plaît

À l’heure de l’amour monogame, j’aimerais prendre des risques avec toi cher lecteur. Te souffler des mots d’amour à l’oreille. Pour après en souffler des plus crus à d’autres. Te dire que “Oui  bien sûr : il n’y a que toi” alors d’autres se bousculent dans mon cerveau. Ils sont nombreux en 2022 à faire la queue dans mon cœur. Mais tu sais cher lecteur, si je vais vers les autres c’est pour mieux revenir vers toi. Ou pour mieux t’échanger. D’autres cheveux, une autre peau, une autre bouche, quelle est la différence quand on ferme les yeux ?

Qu’il est génial de vivre en 2022. Les possibilités en amour sont infinies. On peut le matin fricoter avec son voisin. Et finir le soir dans un bar à flirter du regard avec la table d’à côté. Pas de compte à rendre ni à la société, ni à sa famille. Je suis pour la liberté. La libre circulation des fluides, bien entendu. Et l’amour libre. On peut aussi ne rien faire. Faire la nonne quelque temps pour mieux se retrouver. Mais je trouve ça tellement plus excitant d’échanger avec d’autres.

Je vais vous confier quelque chose. Quand j’étais jeune, j’avais plusieurs copains en même temps. Dans différentes villes (matez ce talent) et quand on me demandait pourquoi :  c’est parce qu’à eux trois, ils sont pour moi l’homme idéal. Rhalala mon père polygame serait fier de moi.

Qu’il est doux de jouer à plusieurs. Oui, dans mon cerveau, c’est un peu un roman de Sade. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde.

Bon après on soulève un problème. Est-ce que "l’amour libre" n’est pas un prétexte à des gens malveillants de faire n’importe quoi, parce qu’ils ne sont pas capables de quitter la personne avec qui ils ou elles sont ? Ah, sûrement que oui.

Pas question à ces personnes de ruiner ma pêche quotidienne. Sachez que je vous vois sortir les violons pour balancer vos plus beaux mensonges. Vos mensonges je les connais. Puisque ce je les ai déjà sortis à d’autres. Donc hein pouet pouet.

Ah… Tout est plus simple quand on ne ressent rien. Pas vrai ?

Eh oui si j’ai l’air si libre dans ma tête, c’est parce que je ne ressens rien pour personne en ce  moment. Un jour peut-être je changerais de ton. J’écrirais les plus beaux mots d’amour à la  personne que j’aime et il me dira : oh c’est si “bow” (alors que c’est clairement nul). Et je maudirais le jour où j’ai fait l’éloge de la polygamie et des échanges de fluides entre anonymes. Mais bon, on y est pas alors : Allons gaiement écrire comme une Casanova des temps modernes. Oui j’aime me foutre de moi. Vous devriez faire pareil.

Vivement le prochain article, que je puisse vous raconter mes exploits heureux.

En attendant, mangez et buvez beaucoup. C’est important. Prenez soin de vous aussi. C’est doublement important. Parce que sans vous, je ne suis rien.

Bises

Par @Heur.euze

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