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Pour aimer comme dans les années 80

À genoux devant le poster encadré de Madonna dans votre salon, vous vous confessez. Vous vous êtes récemment embrouillé.e avec vos amis, lassés de votre amour du patchouli et des pattes d’ef, et avez dû obtenir un arrêt de travail après vous être fait assommer par l’étagère (trop lourde) de vinyles que vous collectionnez. Hier, vous êtes allé.e trop loin, et votre prétendant.e s’est engouffré.e dans le métro avant que vous n’ayez eu le temps de vous excusez. Vous ne comprenez pas, votre version karaoké-disco de la sérénade à la guitare vous semblait pourtant être LA preuve ultime de votre engagement sentimental. 

Vous voulez vous rattraper ? Courez enfiler vos patins à roulettes et filez déposer cette sélection de VHS sur le palier de votre amoureux.se.

 

Grease 1 & 2 

(1978-1982, Randal Kleiser États-Unis)

Ça fait des heures que vous faites défiler les filtres rétros de votre Instagram sur cette photo de groupe, en vain : vos couettes sont trop basses, vos cheveux filasses, vous êtes bien loin d’égaler cette vieille photo de vos parents que vous venez de dénicher.

Plutôt que de casser (encore) votre téléphone dans un accès de rage, laissez-vous bercer par la contagieuse joie de vivre de Sandy lorsqu’elle emménage dans la ville de son ténébreux amour de vacances. Cette personnification du rêve américain en serre-tête et tons rosés ne peut que vous redonner le sourire, des courses de voiture aux chorégraphies dans la cafétéria en passant par les soirées pyjamas de votre adolescence (pas si) lointaine. Promis, à la fin des 110 minutes de visionnage, vous aurez envie de danser sur la table.

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La Boum

(1980, Claude Pinoteau, France)

Les trois sensations les plus grisantes de votre pré-adolescence ? Votre premier baiser (juste avant la pose de l’appareil dentaire), cette compil’ romantique gravée sur votre premier walkman par votre voisin.e et.... vous l’avez sur le bout de la lan… Votre première boum !

Le film de Claude Pinoteau vous rappelle que, comme Vic, vous avez grandi en France dans les années 80, cherché votre place à l’école, dans les fêtes, à la maison… C’est votre madeleine de Proust personnelle, à la saveur oubliée des tartines de beurre de l’heure du goûter.

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The Breakfast Club

(1985, John Hughes, États-Unis)

On est le 24 mars 1984. Un Samedi. Le principal s’appelle Mr. Vernon, le lycée Shermer. Et vous n’avez absolument que faire de ces informations superflues qui font écho aux heures les plus sombres des problèmes mathématiques à rallonge.

Si vous étiez un.e habitué.e des heures de colle, vous avez certainement dû en résoudre un paquet, de calculs, tout en regardant avec admiration le bel Antoine négligemment installé au fond de la salle.

Maintenant, imaginez un monde où Antoine vous aurait abordé.e, où les principes sociaux, les préjugés du lycée auraient été abolis. Imaginez-vous, dans un instant de mélancolie, pouvoir quitter la colle main dans la main avec le mauvais garçon du secondaire. Ça y est, vous y êtes ? Alors Breakfast Club est un film pour vous.

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Dirty Dancing 

(1987, Emile Ardolino, États-Unis)

Dirty Dancing, c’est un peu votre rendez-vous amoureux pour lequel vos amis vous susurrent de ne pas vous faire d’illusions, ce grand type maladroit qui vous déçoit au premier abord : entre Patrick Swayze qui refusait de prononcer le mythique “Nobody puts baby in a corner” et Bill Medley qui n’accepte finalement de chanter Time of My Life que par soucis financier…. le projet n’était vraiment, VRAIMENT pas destiné à aboutir.

Pourtant, comme rarement dans vos histoires de coeur, il y a quelque chose en plus qui fonctionne, une sorte de chorégraphie bien orchestrée. Hasard ? Pouvoir de l’amour ? Après tout, comme on vous l’a assez répété, le coeur a ses raisons, que la raison ignore…

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Quand Harry rencontre Sally 

(1989, Rob Reiner, États-Unis)

En apparence, il y a Harry et Sally qui se disputent dans cette voiture, à la fin de leurs études, et qui espèrent ne jamais se recroiser. Sally qui déteste Harry, et Harry, qui le lui rend bien. Mais il y a aussi ces routes qui n’ont de cesse de bifurquer dans le même sens...

Ce jeu de première impression, de premières observations, qui ne se gagne pas, c’est bien le piège qui se referme lentement mais sûrement sur les egos respectifs de nos amants-ennemis… Oh, je sens poindre en vous un sourire de déjà-vécu, ne mentez pas.

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Il paraît que la bonne humeur des années 1980 est contagieuse... Avec un peu de chance votre douce moitié viendra très vite toquer à votre porte, vos cassettes à la main, en leggings et chouchou fushia, pour vous proposer de les savourer en duo !

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