Photo officielle du Président : décryptage et commérage
Emmanuel Macron s’est officiellement fait tirer le portrait. Et comme notre nouveau président est frais et connecté, c’est sur Twitter qu’il a publié le cliché signé Soazig de la Moissonnière. A noter que sa photographe sûre avait déjà réalisé ses photos de campagne.
Avant de mettre en exergue à quel point internet est drôle (et nous aussi, regarde : ), petit décryptage sémiologique de ce portrait officiel.
On est donc parti sur une petite photo des familles en intérieur, tout en bureau présidentiel. Macron s’y appuie sereinement, genre on bosse mais debout parce que on est dynamique. On est pas un pays qui s’assoit nous, rien à battre des varices.
Pour l’arrière-plan, les jardins de l’Elysée nous proposent leur cadre de verdure, idéal pour les pique-niques entre ministres ou apprivoiser le gazon avec (de ?) Brigitte. A noter, que deux de ses prédécesseurs avaient joué la carte de la végétation, à poser directement en plein cœur du parc arboré. Mais pas étonnant de la part de Jacques Chirac et François Hollande, deux hommes de la terre, #passionCorrèze. Mais notre président lui est un babtou fragile, col blanc imberbe fait de chemises bien repassées et de mains douces. Il aurait d’ailleurs pu opter comme Nicolas Sarkozy, pour une pose dans la bibliothèque, ça aurait fait sens, « j’aime tellement la littérature que j’ai pécho ma prof de Français ».
Mais non, notre Manu désormais national pose fier et droit comme la justice, encadré du drapeau français à droite, valeur sûre, et de celui de l’union européenne à gauche : on est ouvert et on aime les voisins. Au-dessus, on part sur du ciel bleu, the sky is the limit frère.
On note aussi que Macron porte un pin’s « légion d’honneur » sur sa jolie veste. Loin des gangsters militaires qu’étaient Charles de Gaulle et Georges Pompidou, avec leurs colliers de thug autour du coup.
Dans le même ordre d’idée, on souligne les deux smartphones, un pour voter pour lui dans le top 100 adopte et l’autre pour gérer les bails de la présidence. Perso, j’aurais opter plus pour une montre Daniel Wellington que pour une horloge avec une poignée, plus facile à transporter, mais ça matche avec le presse papier « coq ». Cet objet représente d’ailleurs la menace ultime, on n’emmerde pas la France, sinon Manu te casse les dents avec.
Mais tout ça Christinou Boutin l’avait déjà décrypté avant nous, son œil vif allant trop vite pour nous :
Tout ça pour vous dire que le grand jeu du détournement bat son plein sur les réseaux sociaux et que chacun y va de son petit coup de photoshop. Sélection de nos chouchous jusqu’ici :
Candice Joncour
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