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Libre pour le Nouvel An ?

Toute nouvelle dans l’équipe d’adopte, j’apprends aujourd’hui que le pic d’activité des sites de rencontres a lieu le premier dimanche de l'année. Tandis que je fais des paris avec moi-même sur qui de l’équipe va donc être au bureau le soir du Nouvel An pour maîtriser cette hausse de connections, je pense à la charge que peut représenter la solitude, dans ces instants où le monde entier est à la fête et où l’on s’embrasse à la fin du décompte.

Pour mes amis en couple, il y a une évidence : l’année à venir se célèbre à deux, au moins. Même les pires ivresses ne pourraient les esseuler : après la fête ils partageront le sommeil, demain ils se prépareront des tisanes pour éponger la gueule de bois.

Pour les autres, moi, nous, célibataires choisis ou subis, c’est une autre énergie qu’il nous faut déployer. La question “tu fais quoi pour le nouvel an ?” plane au-dessus de nos têtes, fatale, vite vite il faut trouver, surtout ne pas préférer passer la soirée sous son plaid, avec son canapé et sa soupe au potiron - même si parfois on aimerait bien, juste être peinard, déconnecter de cette urgence de la fête qui semble, certaines années, absurde. Mais cette injonction à ne pas être seul nous rattrape, alors vite vite on se connecte, on cherche dans les écrans la bonne âme à embrasser sous les guis.

Il est des jours où nous jouissons de toute la place dans le lit, et d’autres où on se sent paumé, seul avec une si grande couverture. C’est bien normal qu’on cherche à partager les draps, comater ensemble, faire l’amour pour achever l’année. Nous aussi voulons trouver, dans les feux d’artifice de la Saint Sylvestre, la promesse de plus belles amours.

Il semble alors que le plus important est d’évaluer nos désirs avec justesse. Je ne sais pas encore avec qui je passerai les fêtes, j’aime croire que tout peut arriver. Peut-être que je m’endormirai dans des bras imprévus, peut-être que je rentrerai avant minuit dans un joyeux métro, ou que je m’éveillerai au matin sur le toit d’une ferme à l’autre bout du pays (peut-être aussi que je serai au bureau, mais c’est une autre histoire). De quoi aurais-je envie le 31 décembre à 20h ? Et une minute avant le décompte ? Il y a, dans cette incertitude, une espèce de liberté à saisir.

L’essentiel est que, malgré qu’un binôme de fête et/ou de vie nous fait parfois défaut, nous soyions en phase avec nos envies. Rien n’est grave, seul ou accompagné ; la priorité peut être à la tendresse, au sexe, à la danse ou à la tranquilité - et qui se souviendra, sinon nous-même, de ce qu’on a décidé, ou non, de créer comme souvenir ?

Par la rédaction adopte. 

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