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Les peines de coeur sont universelles

Je crois que s’il y a bien une chose au monde en laquelle l’espèce humaine trouve une pleine égalité, ce sont les aléas de l’amour. En effet, quiconque aura osé un jour s’y frotter ou ne serait-ce même que tout juste s’en approcher, se sera exposé à la possibilité tantôt d’en jouir, tantôt d'en souffrir.

De ce que je peux observer autour de moi, si l’amour se contrefout de la beauté, de la richesse, des statuts sociaux et autres conventions, les déceptions amoureuses, elles non plus, n’épargnent personne. (Que les personnes n’ayant connu qu’un unique et heureux amour dans leur vie parlent maintenant, ou se taisent à jamais.)

Les peines de cœur sont universelles.

Voilà qui est dit. Si ce constat peut être réconfortant sur le moment — souffrir à plusieurs c’est quand même vachement plus supportable — il n’enlève en rien la peine éprouvée. Alors, finalement, pour se remettre d’une rupture, qu’est-ce qu’on peut faire ?

1. Vivez votre peine

Eh oui. Quand on subit une perte, quelle qu’elle puisse être, et que Carole vient nous voir à la pause dej pour nous exposer ses théories aussi fumeuses que fumantes sur la pensée positive et la résilience qui a soi-disant changé sa vie, nous, on n’a qu’une envie, c’est de les lui faire avaler par le rectum. Sorry Carole.

Pour peu qu’elle ose la fameuse « Un de perdu dix de retrouvés » (Sérieux, qui dit encore ça ?), on ne pourra assurément pas vous reprocher d’être passé à l’acte.

Vous êtes triste ? C’est bien. Vous avez envie de pleurer ? Tant mieux. Vous pleurez à grandes eaux ? C’est encore mieux.

En gros : vivez votre peine. Rien ne sert de la refouler et de l’enfermer dans un coffre que vous cacherez au fin fond de votre grenier. C’est pire. Les dossiers de ce genre finissent toujours par ressortir, et plus on attend pour les dépoussiérer, plus ça fait de dégâts.

C’est normal de ne pas être bien avec une rupture. Je dirais même plus : C’EST NORMAL DE SE SENTIR TELLE UNE MERDE APRÈS UNE PEINE DE CŒUR. Et qu’importe la durée de la relation ou encore les circonstances, personne n’a son mot à dire sur la légitimité des émotions que vous éprouvez.

Bien évidemment, le but ici n’est pas de se laisser moisir dans son canapé jusqu’à ce que mort s’ensuive. Accordez-vous du temps, un temps défini, pour ressentir et accueillir pleinement cette peine.

Une fois ce laps de temps écoulé, reniflez un coup et décollez vos yeux, vous êtes prêt pour l’étape suivante.

2. Vivez pour vous.

Oui, je sais, ça fait très slogan de Carole. D’ailleurs, c’est elle qui me l'a soufflé. N’empêche que, it’s time comme dirait l’autre.

Si dans cette rupture, votre estime de vous-même et votre amour propre en ont pris un coup, la première chose à faire, et de renouer avec vous même. Si trucmuche n’a pas conscience de la personne formidable que vous êtes, tant pis pour lui/elle, cet.te imbécile ne sait pas ce qu'il/elle perd.

Encore une fois, c’est une question de temps. Accordez-vous du temps pour vous-même et surtout, pour faire des choses que vous aimez et que vous ne pouviez pas faire lorsque vous étiez dans cette relation. Voyez vos potes, faites la fête, partez en voyage, commencez une nouvelle activité, redécorez votre appartement, reprenez ce projet qui vous tenait tant à cœur et que vous aviez fini par mettre de côté… bref, les seuls comptes que vous avez à présent à rendre sont à vous-même, alors vivez pour vous, faites-vous plaisir, et savourez.

3. Restez ouvert.e

Vous me voyez venir ? Le fait est qu’après une déception ou une grosse peine, on a souvent tendance à se refermer sur soi. D’autant plus quand on a regoûté aux plaisirs et à la liberté que peut nous offrir la vie de célibataire.

Mon propos ici n’est pas de vous inciter à replonger dans une relation, mais tout simplement de ne pas fermer votre cœur, par peur de souffrir à nouveau. L’amour est imprévisible, et personne ne peut s’en prémunir. Les peines sont difficiles certes, mais les moments de bonheur sont tels qu’ils méritent qu’on prenne le risque de les vivre. Quelle que soit la forme de relation envisagée, veillez à garder une porte ne serait-ce qu’entrouverte, au cas où un jour, quelqu’un de bien souhaiterait y toquer.

Par Britany Lefebvre@Indécence_et_Déraison

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