AdopteUnMec.com

AdopteUnMec.com

L'Amour à travers les âges (partie 1)

L'amour, ce sentiment éternel et omniprésent, a voyagé à travers les siècles et les cultures, évoluant avec le temps. Les perceptions et les expressions de l'amour incarnent les valeurs, les croyances et les contextes propres à chaque époque. Cet article offre une plongée littéraire dans l'évolution de l'amour, des civilisations antiques à nos sociétés modernes ! Nous visiterons les poètes, les philosophes et les artistes à travers les âges. En explorant ces perspectives diverses, nous découvrirons les multiples facettes de l'amour et son impact profond sur l'humanité.

L'Antiquité : amour et divinité

Dans les sociétés antiques, l'amour était souvent perçu comme un don des dieux. En Grèce, l'amour revêtait plusieurs formes, de l'éros (désir passionné) à l'agapè (amour désintéressé). Les mythes grecs regorgent d'histoires d'amour tumultueuses, de Zeus et ses nombreuses conquêtes à l'amour tragique d'Orphée et Eurydice. L'amour, dans ces récits, fut à la fois sublime et destructeur, une force irrésistible guidée par les caprices du malheur !

« L’amour ressemble à l’amitié ; Il en est pour ainsi dire la folie » Sénèque

« Touché par l’amour, tout homme devient poète » Platon

Rome, quant à elle, célébrait l'amour sous des formes plus pragmatiques. Les poèmes d'Ovide dans « L'Art d'aimer » offrent un guide pour les amants, combinant séduction et stratégie. L'amour y est à la fois jeu et art, une quête de plaisir à une époque où les relations étaient souvent régies par le statut et le pouvoir !

Le Moyen Âge : amour courtois et spiritualité

Avec le Moyen Âge, l'amour prend une dimension plus spirituelle et idéalisée. La littérature courtoise exalte cet amour, où le chevalier voue un amour platonique et inatteignable à sa dame. Cet amour, souvent non consommé, est source de noblesse et de vertus. Chrétien de Troyes, dans ses romans de chevalerie, incarne cette vision idéalisée de l'amour qui élève l'âme. Et c’est parfaitement ce que décrit Béroul :

« L’amour ne peut pas se dissimuler. Souvent, l’un fait des signes à l’autre. Souvent, ils ont des entrevues, en cachette ou devant des témoins. Nulle part, ils ne peuvent être tranquilles ; il leur faut prendre maints rendez-vous ».

Simultanément, l'amour divin occupe une place centrale dans la vie médiévale. L'amour pour Dieu et la Vierge Marie est chanté par les troubadours et les mystiques, fusionnant le désir humain avec la quête de la transcendance spirituelle. Cet amour sacré guide les âmes vers une union mystique avec le divin, dépassant les passions terrestres.

La Renaissance : redécouverte de l'Humain

La Renaissance marque une redécouverte de l'individu et de ses émotions. L'amour devient plus personnel, explorant les profondeurs de l'âme. Les sonnets de Pétrarque, dédiés à Laure, reflètent un amour mélancolique et introspectif, où la beauté et la douleur se mêlent. Shakespeare, dans ses pièces et ses sonnets, dépeint l'amour sous toutes ses facettes, de la passion dévorante à la jalousie destructrice, en passant par la tendresse et la fidélité.

« Un soir, quand le soleil se couche, être avec elle,

Et seules, les étoiles nous verraient,

Rien qu'une nuit mais sans que jamais vienne l'aube... » Pétrarque

Cette période voit aussi l'émergence de l'amour humaniste, où il est à la fois intellectuel et sensuel. La fusion de l'esprit et du corps, célébrée par des écrivains comme Rabelais et Montaigne, place l'amour au centre de la condition humaine, unissant plaisir et connaissance. « Les plaisirs de l'amour sont les seuls vrais plaisirs de la vie corporelle » Montaigne.

Par @marivaude

je m'inscris
back to top