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L’amour à la plage

Les amours de vacances sont au cinéma, dans les livres et dans l’imaginaire collectif, un genre à part entière. C’est l’amour au plus près du soleil, les premières rencontres, le début de la jeunesse ou le cœur de l’adolescence. C’est la découverte du désir et parfois du plaisir, le sentiment de liberté et la mer tout à côté, la vie ouverte en grand et pleine de promesses. Comment ne pas penser aux paroles de Niagara : « C'est l'amour à la plage/Et mes yeux dans tes yeux/Baisers et coquillages/Entre toi et l'eau bleue ». Qu’on aime ou non la chanson, on a tous en tête des amours de vacances. Mais ces amours n’appartiennent pas qu’aux plus jeunes, à tout âge, on peut se laisser porter par ce plaisir si plaisant !

Pour inspirer votre été, voici une sélection non exhaustive de films d’été à voir et à revoir :

La collectionneuse, Eric Rohmer, 1967. 

Dans ce film d’été, sorti tout droit de la Nouvelle Vague, on s’exporte dans le Sud de la France, dans les petits villages qui jouxtent le Saint-Tropez de la fin des années 60, alcôve ensoleillée et encore discrète. On y suit les amours de vacances de la jeune Haydée sous le regard critique du narrateur qui ne supporte pas les aventures sans lendemain de la jeune femme. Le plaisir de voir les rôles s’inverser, et la partition du Don Juan incarnée par un personnage féminin, La collectionneuse est un film littéraire, théâtral, subversif.

Dirty Dancing, Emile Ardolino, 1987. 

Le film culte et cute qu’on ne présente plus et qu’on prend toujours plaisir à revoir. Sur fond de village vacances, Dirty Dancing est l’histoire des premiers amours de la jeune Baby avec le fébrile et irrésistible Patrick Swayze. Le plus incontournable des films de danse déploie des chorégraphies ancrées dans les scènes cultes du cinéma romantique. On ne s’en lasse jamais !

Call me by your name, Luca Guadagnino, 2018

Un été italien dans les années 80, les langues, les nationalités, les hommes et les femmes se mêlent et se désirent. Call me by your name raconte la naissance sublime d’une histoire d’amour et de désir entre le jeune Elio et Oliver, un américain d’âge plus mûr. Histoire de destinées qui s’entrecroisent au cours d’un été, nourries par l’éveil d’un désir irrésistible, le film émeut par sa sensibilité, sa justesse, sa grâce !

Eva en août, Jonás Trueba, 2020

Lisbonne au mois d’août, Lisbonne sous sa saison la plus brûlante quand tous les citadins quittent la ville pour des régions plus fraîches, Eva, elle, reste dans la ville. De hasard en hasard, la jeune femme se laisse porte par sa quête de rencontre et d’ailleurs dans les rues de la ville. On suit ses pérégrinations citadines et estivales en se laissant gagner par la torpeur caniculaire et ralentie des vacances. Un film qui poétise l’été urbain et le sentiment de liberté.

La saveur de la pastèque, Tsai Ming-Iiang, 2005

Taïwan en période de sécheresse, pour survivre les habitants se mettent à boire du jus de pastèque. Shiang-chyi, elle, vole de l’eau dans les toilettes publiques, Hsiao-Kang, lui, se baigne dans les réservoirs d’eau de pluie au sommet des immeubles. Les deux solitaires assoiffés finissent par se retrouver pour plonger dans une romance sans paroles, torride, parfois pornographique où la pastèque devient symbole du désir. Coupures musicales, plans séquences sur une ville déserte, Tsai Ming-Iiang propose une œuvre imprévisible, rythmée, tiraillée entre le burlesque et le désespoir (qui, malgré sa qualité, ne plaira pas forcément à tout le monde).

Vicky Cristina Barcelona, Woody Allen, 2008

Vicky et Cristina sont deux amies, venues passer des vacances à Barcelone, dans la famille de Vicky. Vicky y a pour but de terminer ses études avant son mariage tandis que Cristina veut profiter de ce séjour pour se remettre de sa dernière relation, en multipliant les expériences sensuelles et sexuelles. Cette dernière rencontre alors un peintre séduisant, aux relations sulfureuses, qui propose aux deux amies de s’envoler avec lui pour un week-end. Ce séjour cristallisera alors les différences inconciliables de leur vision de l’amour et des relations.

J.B. et Z.G. 

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